Un nuage de poussière, comme si on fouillait le sol... On dit que cette Ville ne serait constituée que de Fouineurs...

lundi 1 mars 2010



jeudi 4 février 2010

Jour 25

Eh bien, ces derniers temps la folie a touché beaucoup de monde dans notre contrée.
Entre pendus et cyanure, la quasi-totalité de la ville courait partout dans la ville.
Sans parler de Gandalf qui courait et criait sur la place de la ville avec Olalalaf, « mais vous êtes fou ! ».
Bref, un mini projet d'épuration a été mis en place à cause des personnes qui, au bout de 20 jours de vie commune, sortaient seulement le bout de leur nez, à la vue d’une liste inscrite sur le tableau. Liste qui avait pour nom « pendu ».


Au cour de l’après midi, après que tout le monde ait finit de manger son bout de viande, Rakimor, devant toute cette pression, a demandé à Ben de venir avec lui aux portes de la ville.
Après l’avoir soupçonné d’être le grand chef d'orchestre de cette manigance, il s’en ait pris à lui physiquement.
Dhoy et Dayn se sont aussitôt empressé d’aller les séparer.
Sentant venir son bann, Rakimor, s’est enfin aperçu qu’il n’avait rien à faire ici.
Suivant son acte plus qu’intelligent, il a aussitôt continué dans sa lancée et a gobé du cyanure.

Après ça, Apokaliptik, profitant du chaos, s’est amusé à jouer avec la marchandise de la banque, chose qui n’a pas plus à Haargnold, celui-ci s’est empressé de clamer le bannissement. Après un débat fort long entre ceux-ci, le reste de la communauté a pris le parti d’Haargnold. Résultat : 2 bannis. Dans le même moment, Shifty a eu également l’immense honneur de recevoir ses dernières plaintes. Il fut bannit pour avoir un peu trop conservé de matériel important dans son coffre. C’est les pieds sous sa table que Sifty continue de faire rire la ville. Ne prenant pas sa situation au sérieux, il fait prospérer son existence en nous racontent des blagues apportant la bonne humeur.

Plus révolté que jamais, Apo avait menacé la population de se venger. C’est après avoir découvert des plans douteux, que la machination d’Apo avait été découverte.
Ne cessant de montrer son mécontentement, il fut pendu dans la soirée.

Dans toute sa splendeur, Brounie s’amusa à fabriquer dans son coin un important chantier consommant beaucoup d’eau. Elle s’est vite retrouvée assaillie de quolibets, même si certains ont essayé de la défendre, en vain. Certains témoigne même que Teia l’aurait trainé dans la boue en lui tirant ses long cheveux, qui ne brillaient plus de mille éclats.
La pendaison de celle-ci a donc suivi juste après celle d’Apokaliptik. On aura noté qu’elle eu un dernier mot d’amour pour l’homme qu’elle a idolâtré pendant toute cette ville, Yake.

Une sépulture aménagée a été conçue par celui-ci, il a bien entendu coupé ses membres pour éviter qu’elle ne se réveille en pleine nuit pour nous croquer !
Une statue en forme de Yake a aussi été retrouvée dans la maison de Brounie, statue entouré de bougies, nous nous somme aussitôt demandé comment elle avait déniché ces bougies. Il s’est avéré que c’était de la cire d’oreille …

C’est pour finir en beauté qu’Eldar, après avoir été banni, s’est retrouvé la tête avec une corde bien ficelée autour du cou.
La potence fut construite par Ben qui y mit le cœur à l’ouvrage. Je l’ai vu de mes yeux quand il a pris lui-même une planche et l’a taillée en poutre plus que solide sans même utiliser la scie.
Ses mains ensanglantées et pleines d’échardes furent soignés par Wolf notre médecin.
Les dernières paroles du sujet furent « c’est vous qui avez la plus grosse ! ».
Personne n’a réellement compris le sens caché des cris de cet Elfe.

Sur cette journée fort sympathique, je décidais d’aller la finir dans la maison de RockLeeKun pour jouer un peu avec la console de jeux primaire qu’il avait confectionnée à l’aide de 8 radios et quelques composants électroniques.



Gantzer (RockLeeKun & Teia)

dimanche 31 janvier 2010

J22

- Ils sont de retour !
- Ils sont de retour !

Mr Twilinghast affolé court dans les allées de notre camp fortifié en hurlant la mauvaise nouvelle à qui veux bien l'entendre et même aux autres...

Crise de nerf ou sombre réalité ?

J'avale quatre à quatre les marches menant à notre tour d'observation préférant me faire moi même un avis sur la question.
Effectivement, ces enfoirés de putrides grouillent à perte de vue, recouvrant l'horizon dans toutes les directions, nous promettant une mort certaine d'ici peu.

Vingt deux jours que nous nous sommes réfugiés ici.
La liesse des premiers jours a laissé place à une incertitude grandissante. Combien de temps encore pourrons-nous espérer les repousser ?

Le désespoir gagne la ville.
Nos ouvriers sont désœuvrés, et comme chacun sait, l'inactivité finit par saper le moral des troupes.

Cela fait maintenant quatre jours que nos ingénieurs n'ont pas réussi à pondre un plan de chantier correct pour améliorer nos défenses. A croire que nous avons épuisé leurs ressources en premier.
Durant près de vingt jours, ils ont rivalisé d'ingéniosité, mis au point de nouveaux systèmes défensifs, ont permis la réalisation de projets qui paraissaient totalement insensés lorsqu'ils nous les ont proposés. Et aujourd'hui plus rien...
Il n'y en a pas un seul capable de nous donner le moindre espoir.
Chacun a encore une ou deux petites idées en réserve mais rien de vraiment intéressant apparemment. Pour une fois ils sont unanimes, ces constructions ne seront jamais assez solides pour passer la nuit alors à quoi bon ?!

Quatre jours sans idées c'est plus qu'il n'en faut pour que nos ouvriers sombrent dans la drogue et la dépression.
Les tensions s'accumulent, suspicions et provocations sont maintenant monnaie courante. Les rixes sont quotidiennes, à croire qu'il vaut mieux s'entretuer plutôt que de se faire dévorer...

Préoccupé par la situation, le général Cursed Wolf a bien tenté de leur donner quelques directives pour leur fair oublier leur triste quotidien : "Transformez des ressources à l'atelier jusqu'à nouvel ordre !".
Mais ils ne sont pas encore tous fous, ils se rendent bien compte qu'il n'y a plus d'espoir, qu'il n'y a plus rien à faire et que nous croulons sous les matériaux que nous n'utiliserons malheureusement jamais...

Pour se changer les idées, certains ont tenu à nous accompagner en expédition. Teia, en vrai guide de l'outre monde, s'est chargé de diriger tout ce petit monde vers un ancien site de fête foraine. Un peu de tir sur ballons et un petit tour de train fantôme, un joli programme pour une première sortie.
Heureusement qu'il a eu la présence d'esprit de vérifier leur paquetage avant de sortir... Entre ceux qui n'étaient parti que pour un pique nique avec juste un sandwich en poche et ceux qui avaient paré à toutes les situations possibles blindant leur sac de bandages, d'ouvre boite, de tournevis... on sentait bien qu'ils n'avaient jamais parcouru le désert.
Teia s'est un peu arraché les cheveux mais a réussi à ramener tout le monde au camp.

Pendant ce temps là, avec Dhoy et Haargnold, nous avions pensé que nos chances de survie s'amélioreraient si nous exterminions massivement les zombies.
Nos derniers relevés faisaient état d'une forte concentration de putrides dans le secteur Nord Ouest et nous avions donc décidé de mener une action punitive pour se débarasser de cette menace.
A l'arsenal, nous avons été rejoints par Phybz, Gantzer et Midvari qui avaient eu vent de notre projet et souhaitaient assumer leur part du sale boulot.
Il a fallu se rendre à l'évidence, notre arsenal n'est pas encore assez développé pour que nous sortions tous les six en même temps.
Qu'à cela ne tienne, nous avons formé deux équipes et organisé un concours entre nous pour savoir qui serait le légendaire sanguinaire.
Bombes à eau explosives, aquasplashs, tronçonneuse, pistolets. C'est ainsi équipé que nous avons traversé le désert et la horde. Nous en avons massacrés plus de deux cent et c'est avec une certaine fierté que nous sommes rentrés couvert de sang en ville.

Quelle déception de voir que notre massacre à la tronçonneuse se solde par un échec.
Mr Twilinghast a raison, ils sont revenus, toujours plus nombreux.

- Faites chauffer la tronço, y'a du taf !



Ben52

mardi 26 janvier 2010

Jour 18: Cimetière de la pelle oubliée

Mes amis, l'heure est grave. Alors que le mal sévit parmi nous, qu'Aker a semé le trouble et le désordre, nos principaux leaders, pris de panique et convaincus que leurs pelles serviraient bientôt à creuser leur propre tombe ont fui leur fonction. JE DÉNONCE CETTE FAIBLESSE car si nous n'avons pas état fort, la porte sera ouverte à toutes les sortes de bassesses que nous avons connues jusqu'à présent. C'EST POURQUOI IL FAUT IMPÉRATIVEMENT AGIR!!!

Je ne laisserai en aucun cas cette ville tomber entre les mains des malfrats qui se sont tout permis jusqu'à présent, laissant ainsi une grande place à la drogue, l'alcool et la décadence, achetant ainsi votre intégrité au prix du luxe. Sachez que désormais, la corruption n'a plus sa place dans cette ville. Nous assistons à un tournant, les fouineurs deviendront les plus grands héros que hordes ait jamais connus et je vous garantis que lorsque le cimetière de la pelle oubliée tombera, chacun se souviendra de cette ville comme la plus héroïque! Chaque habitant sera un véritable héros, et les gardiens et les éclaireurs ne seront que des pions pour montrer notre grandeur!


Bien sur, tout a un prix et la victoire aussi. C'est pourquoi il a fallu attendre que deux héros Smoof et Krokie, dont nous construirons des statues sur la place principale en souvenir de leur grandeur, meurent pour réagir comme il le faut. Aujourd'hui, pour éviter que des incidents tels que celui-ci se reproduisent, pour mettre fin aussi à toute cette corruption, toutes ces vendettas, j'ai décidé de prendre le pouvoir.
Pour qu'un état soit fort, il faut que son chef soit aimé, c'est pourquoi toute atteinte verbale ou physique à ma personne sera punie DE MORT! De plus, je garantis à toute opposition une nuit magnifique dans l'abri de chantier qui se trouve au nord est de la ville.
C'est un tournant auquel nous assistons aujourd'hui, et il faut que chacun puisse dire: "oui nous avons connu des coups durs, mais après la prise de pouvoir de Wolf le magnifique, l'unité était parfaite, nous nous aimions, et c'est grâce à ça que nous avons survécu et sommes allés si loin"
Vous avez la volonté de finir ce Choc des Héros comme il se doit? Alors écoutez la voix de la sagesse et je peux vous assurer que vous ne serez pas déçus. Je vous communiquerai dès demain mes projets pour faire en sorte que cette ville soit de loin la plus organisée.


Vive Votre Chef, Vive Wolf !



CursedWolf

Jour 18 - Vendetta

Un mal de crane assourdissant me réveilla alors que le soleil était déjà haut dans le ciel.
Les marteaux des ouvriers résonnaient sur les murs de la ville, s'amplifiant pour finir de me torpiller le cerveau.
Tant bien que mal, je me mis sur pieds. Les yeux embués, la bouche pâteuse, une nouvelle fois je pestais contre l'alcool frelaté d'Haargnold.

Il était temps de sortir, de s'activer vainement dans l'illusion de repousser les putrides.

Habillé mais loin d'être frais, mes pas me conduisirent chez Smoof, mon frère d'arme. Impossible d'entreprendre quelconque tache tant que les rouages de ma cervelle ne se seraient pas remis en mouvement.
J'avais besoin d'entendre ce qu'il s'était passé en ville pendant mon absence comateuse tout en espérant pouvoir profiter d'un bon bout de fromage.

Malheureusement, en lieu et place d'une bonne tartiflette fumante, c'est une porte close qui m'attendait. Naturellement, je me rendis chez Krokie, sur de le retrouver dans son taudis en train de refaire le monde comme à leur habitude.

Un silence de mort s'échappait de la porte ouverte de la demeure de Krokie.
Intrigué, je jeta un coup d'oeil rapide à l'intérieur.
Pas de Krokie, mais un Gantzer en larme, assis sur le lit. Ses larmes souillaient une à une une vieille photo de Krokie prise lors du rituel qui avait suivi son passage à l'âge adulte.
Pourquoi Gantzer le boute en train se liquéfiait-il ?
Je pénétra dans l'antre obscur et sombre, prêt à me moquer du triste sir. Krokie l'avait-elle encore rejeté ?

- Hey ! C'est pas grave puceau si elle t'as encore envoyé boulé, t'en trouveras une facile un jour.

Ma blague vaseuse n'eut pas l'effet escompté.
Les larmes de Gantzer redoublèrent d'intensité et c'est ainsi qu'il m'apprit la mort de nos amis Smoof le fromager et Krokie la noobette.

- Ils n'ont pas pu rentrer en ville à temps. Leur expédition a mal tourné. Trop d'imprévus, trop de zombies, trop longue...
Mais tu les connais, ils aimaient le risque...

Estomaqué, je restai sans voix.
Le coeur serré. Sans savoir pourquoi, pour me rassurer sans doute, je prononçais quelques paroles dénuées de sens.
- Oui, leur dernier rodéo. Une belle fin pour eux.
- Mieux que pendu, c'est certain sanglota-t-il.
- Pourquoi dis tu ça ?
- Hier, Young a harangué la foule, les a calomnié, insulté devant tous nos concitoyens sans que personne prenne leur défense.
- Pardon ?

Les dernières brumes désertèrent mon cerveau en un instant.
- Peux-tu me répéter ?
- Young les a trainé dans la boue, les a accusé d'être des traitres, d'avoir trompé la ville pour mieux servir leurs intérêts personnels.
Les citoyens buvaient ses paroles, ils étaient prêts à les pendre tous les deux dès leur retour.
Ils les attendaient avec une corde, Ben !!!

Mon sang ne fit qu'un tour.
Encore ce Young. Cette langue de vipère avait décidément l'insulte trop facile.
J'avais déjà eu des mots avec lui. Nous ne nous portions pas dans nos coeurs mais ses propos m'indifféraient jusqu'à ce triste jour.
Mais on n'insulte pas impunément ma famille.
Il était temps de s'expliquer.

- Viens Gantz', nous allons régler ça !

La rage avait pris le dessus.
Le sang bouillonnait dans mes veines, mes plus sombres instincts animaux refaisaient surface et il m'était impossible de les renier ou de les refouler, j'avais soif de vengeance.

D'un pas décidé nous traversâmes la ville en direction du taudis de Young, bien décidés de le passer à tabac.
Nous croisâmes Teia, qui rejoignit rapidement notre cause après quelques explications.

Finalement, nous n'allions pas le rouer de coups, la mort serait le seul moyen de laver l'affront fait à la famille.
Un détour par la banque nous permis de récupérer l'instrument de la vengeance, une belle chaine à peine rouillée.

Arrivé devant chez lui, il ne nous fallu pas longtemps pour régler nos différents.
Rien ne sert de discuter avec cet hypocrite a ajouté Gantzer.
Rapidement maitrisé, nous le portâmes jusqu'à l'échafaud de fortune construit à la hâte.
Son sort s'est réglé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Haut et court !
Pour l'honneur !
Pour la famille !

Le corps de Young gisait dans la poussière, son visage figé dans un dernier rictus hautain.
En guise d'extrême onction, je pissa sur son cadavre encore chaud et tourna les talons, l'abandonnant aux corbeaux et autres charognards.



Ben52

Jour 18